Ophélie est un personnage de fiction de la tragédie Hamlet de William Shakespeare. Elle a également servi de source d'inspiration à des tableaux et au poème d'Arthur Rimbaud.
Hamlet de William Shakespeare
Ophélie (fille de Polonius, sœur de Laërte) et Hamlet partagent une idylle romantique, bien qu'ayant été implicitement mis en garde contre l'impossibilité d'un mariage. Hamlet l'éconduit pour accréditer sa propre folie. La mort de son père ajoutée à sa peine de cœur rend la jeune fille folle et elle se noie dans un ruisseau. Ne pouvant déterminer si sa mort est accidentelle ou si la jeune fille s'est noyée ou si elle a été assassinée, son corps est enterré en terre consacrée. Lors de l'enterrement, Hamlet se penche sur le corps de sa bien-aimée et pleure sa mort, ultime preuve de son amour.
Source : Wikipedia
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Carlos Ewerbeck - Ophélie au bord de la rivière, 1900 |
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Dante Gabriel Rossetti - Hamlet et Ophélie (via : Wikipedia) |
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Dante Gabriel Rossetti - La première folie d'Ophélie (via : Wikipedia) |
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Eugène Delacroix |
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Henry Nelson O'Neil |
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Arthur Hughes - Ophélie (via : Flickr.com - galerie de Finsbry) |
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Jean-Baptiste Bertrand |
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Irs Bannister |
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Pierre-Auguste Cot |
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Paul Delaroche |
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Paul Steck |
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John Austen |
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Constant Montald, 1893 |
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Domenico Tojetti, 1880 |
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Gustave Courbet, 1842 |
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Leopold Burthe, 1851 |
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Marcus Stone, 1888 |
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Theodor von der Beek |
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Simmonds |
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Lucien Levy-Durmer - Ophélie, 1900 (via) |
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Anna-Lea Merritt - Ophélie, 1880 (via) |
W. Shakespeare, Hamlet, IV, 7, 1600 env.
La reine | Un malheur vient sur les talons de l’autre
Tant ils se suivent de près. Votre sœur est noyée, Laërte. |
Laërte | Noyée ? Où s’est-elle noyée? |
La reine | Au-dessus du ruisseau penche un saule, il reflète
dans la vitre des eaux ses feuilles d’argent
Et elle les tressait en d’étranges guirlandes
Avec l’ortie, avec le bouton d’or,
Avec la marguerite et la longue fleur pourpre
Que les hardis bergers nomment d’un nom obscène
Mais que la chaste vierge appelle doigt des morts.
Oh, voulut-elle alors aux branches qui pendaient
Grimper pour attacher sa couronne florale ?
Un des rameaux, perfide, se rompit
Et elle et ses trophées agrestes sont tombés
Dans le ruisseau en pleurs. Sa robe s’étendit
Et telle une sirène un moment la soutint,
Tandis qu’elle chantait des bribes de vieux airs,
Comme insensible à sa détresse
Ou comme un être fait pour cette vie de l’eau.
Mais que pouvait durer ce moment ? Alourdis
Par ce qu’ils avaient bu, ses vêtements
Prirent au chant mélodieux l’infortunée,
Ils l’ont donnée à sa fangeuse mort. |
Laërte |
Hélas, elle est noyée?
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La reine | Noyée, noyée. (source : abardel) | |
site magnifique!
RépondreSupprimerMerci :))
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