L’Île des Morts est un tableau d’Arnold Böcklin, une peinture à l'huile sur toile de 80 cm x 150 cm.
Elle représente une île au coucher du soleil, vers laquelle se dirige une embarcation conduite par Charon, le guide des morts. À ses côtés dans le bateau, un défunt debout, dans son linceul regarde vers la crique dans laquelle va entrer la barque.
Sur l’île, une cour dans l’ombre, des rochers escarpés et de hauts cyprès donnent à l’ambiance un parfum de solitude et d’oppression.
Il existe cinq versions différentes de la toile réalisées par Arnold Böcklin à différentes périodes :
- la version de Bâle, de 1880
- la version de New York, de 1880
- la version de Berlin, de 1883
- la version de 1884, détruite lors du bombardement de Rotterdam pendant la Seconde Guerre mondiale,
- et la version de Leipzig, de 1886
En avril 1880, Böcklin travaille sur la première version de l'Île des Morts, quand Marie Berna-Christ, en deuil depuis 1865 et fraîchement fiancée, lui commande «un tableau propice à la rêverie». Böcklin décide de faire une seconde version de dimensions légèrement réduites, toutes deux achevées en juin 1880. La forme blanche et le cercueil sont un ajout effectué à la demande de Marie Christ-Berna, commanditaire de la seconde version. Cependant cet ajout convainc Böcklin de sa nécessité, car il retouchera la première version pour l'inclure, et maintiendra ce motif dans toutes les versions suivantes.
En ajoutant ses initiales A.B. sur la tombe à l'extrême droite de l'île, à partir de la troisième version, Böcklin nous livre ici sa vision de l'artiste, et se compte parmi les élus. L'artiste devient cet être isolé, ce héros qui doit sans cesse faire le voyage vers l'île, symbole de l'inaccessible et de l'indéfini. La mort et la solitude deviennent alors synonymes, pour celui qui à travers ce périple tire du néant la matière de la création.
En ajoutant ses initiales A.B. sur la tombe à l'extrême droite de l'île, à partir de la troisième version, Böcklin nous livre ici sa vision de l'artiste, et se compte parmi les élus. L'artiste devient cet être isolé, ce héros qui doit sans cesse faire le voyage vers l'île, symbole de l'inaccessible et de l'indéfini. La mort et la solitude deviennent alors synonymes, pour celui qui à travers ce périple tire du néant la matière de la création.
Source : wikipedia
joli texte tout droit sorti de Wikipédia!
RépondreSupprimerTout à fait :)
RépondreSupprimerC'est indiqué en-dessous d'ailleurs.
Bonne soirée.
On ne reconnaît même pas la version de Leipzig tellement la reproduction est mauvaise. Les variations de temps et d'athmoshères entre les 5 versions sont importantes. Cette reproduction est si sombre qu'on croirait une représentation nocturne de la scène qui en réalité se déroule de manière très visible en plein jour.
RépondreSupprimer