vendredi 23 septembre 2011

La marquise de Pompadour

marquise pompadour roslin
Alexander Roslin (via : www.madamedepompadour.com)

marquise pompadour boucher
François Boucher - Madame de Pompadour à la toilette (via : wikipedia)
François Boucher - Madame de Pompadour

marquise pompadour van loo
Carle Van Loo (via : femme femme femme)

marquise pompadour drouais
François-Hubert Drouais, 1763 (via : wikipedia)

marquise pompadour drouais
François-Hubert Drouais, 1763 (via : www.madamedepompadour.com)

marquise pompadour boucher
François Boucher (via : wikipedia)


marquise pompadour boucher
François Boucher (via : wikipedia)

marquise pompadour drouais
François-Hubert Drouais (via : wikipedia)

marquise pompadour portrait
(via : fureur des vivres)
marquise pompadour nattier
Jean-Marc Nattier, 1748 (via : wikipedia)

marquise pompadour le brun
Louis Vigée Le Brun (via : batguano)

marquise pompadour quentin de la tour
Maurice Quentin de la Tour (via : wikipedia)

marquise pompadour baudouin
Pascal Baudouin - Madame de Pompadour en diane la chasseresse

marquise pompadour quentin de la tour
Maurice Quentin de la Tour - Madame de Pompadour en bergère (via : www.madamedepompadour.com)

marquise pompadour portrait
(via : femme femme femme)

marquise pompadour marin bonnet
Louis Marin Bonnet (via : www.madamedepompadour.com)

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Amedeo Modigliani (via : www.madamedepompadour.com)

marquise pompadour matisse
Henri Matisse (via : doudou.gheerbrant)

Jeanne-Antoinette Poisson (1721-1764), marquise de Pompadour, fut une dame de la bourgeoisie française devenue favorite du roi de France et de Navarre Louis XV.

Elle épousa lors qu'elle eut vingt ans, le 9 mars 1741 à Saint-Eustache, Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles, âgé de vingt-quatre ans.

Ses contemporains considèrent Jeanne-Antoinette Le Normant d’Étiolles comme assez belle, d’une taille au-dessus de l’ordinaire, svelte, aisée, souple, élégante ; son visage était d’un ovale parfait, ses cheveux plutôt châtain clair que blonds. Ses yeux avaient un charme particulier, qu’ils devaient peut-être à l’incertitude de leur couleur. Elle avait le nez parfaitement bien formé, la bouche charmante, les dents très belles, un sourire délicieux, la plus belle peau du monde.

La beauté de Jeanne-Antoinette et son esprit la font connaître et elle devient l’hôtesse des salons cultivés et mondains de Paris. Elle donne des représentations intimes dans le petit théâtre qu’elle a fait construire dans son château d’Étiolles, à côté de Sénart où le couple s’installe et où le roi Louis XV vient souvent chasser. C’est au cours d’une de ses chasses que le roi la remarque.
Elle devient une visiteuse régulière et Louis XV l’installe au château de Versailles dans un appartement situé juste au-dessus du sien, relié par un escalier secret.

En juillet, le roi lui fait don du domaine de Pompadour, récemment acquis par la Couronne, la créant ainsi marquise, tandis que Jeanne-Antoinette obtient de son mari une séparation légale. En effet, le Châtelet de Paris prononce le 15 juin 1745, un arrêt de séparation de corps et de biens.
Le 14 septembre 1745, elle est officiellement présentée à la cour. Elle a 23 ans. Les milieux dévots d’une part et les milieux aristocratiques conservateurs d’autre part concentrent leurs attaques sur la nouvelle maîtresse du roi, certes pécheresse mais surtout parvenue puisque issue de la bourgeoisie et non de la noblesse comme l’étaient les précédentes favorites du roi.

En 1748, la marquise acquiert le château de la Celle, à quelques kilomètres de Versailles. La reine et le Dauphin, appuyés par les milieux dévots, pressent le roi de faire cesser cette relation adultérine notoire et finissent par le faire céder après de nombreuses années de résistance.
Après 1752, si les relations entre le roi et sa favorite prennent un tour platonique, voire simplement amical, Jeanne-Antoinette ne quitte pas la cour pour autant et reste dans l’entourage immédiat de la famille royale, alignant sa conduite sur celle qu’avait eue en son temps la marquise de Maintenon.

Ne pouvant contenter la sensualité du roi et craignant d’être supplantée par une dame de la cour, elle fournit à son ex-amant des jeunes femmes ou jeunes filles, logées dans la maison du Parc-aux-cerfs, actuel quartier Saint-Louis, à Versailles. Les plus célèbres furent Anne Couppier de Romans, qui eut un fils, Louis Aimé, que le roi reconnut sans le légitimer (ce qui fit trembler la marquise), et Marie-Louise O’Murphy de Boisfailly, dite Morphyse, avec qui il eut une fille, Agathe Louise.

Pendant son «règne» de vingt ans, elle maintient des rapports cordiaux avec la reine. Mme de Pompadour maintient également des relations avec les ministres qu’elle invite parfois dans ses appartements.

Elle appuie la carrière du cardinal de Bernis, du duc de Choiseul et soutient le renversement des alliances de la Prusse vers l’Autriche qui se concrétise par la guerre de Sept Ans et la perte de la Nouvelle-France.
La légende veut que la marquise, pour consoler le roi très affecté par la déroute de Rossbach, l’aurait exhorté à ne pas s’affliger outre mesure, concluant par ces mots : «Au reste, après nous, le Déluge».

Épuisée par vingt années de vie, de travail et d’intrigues à la cour, sa santé chancelle. À Versailles, elle se plaint constamment de l’air froid et humide de ses grands appartements, regrettant le petit appartement de l’attique nord, plus facile à chauffer, qu’elle avait occupé les cinq premières années de son installation.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1764, le curé de la Madeleine de la Ville-l’Evêque, confessa la marquise et lui administra l’extrême onction. La croyant endormie, le prêtre fait le mouvement de se retirer et la Marquise de Pompadour murmura : «Encore un moment, monsieur le Curé, nous nous en irons ensemble».

Jeanne-Antoinette meurt d’une congestion pulmonaire, à l’âge de 42 ans, le 15 avril 1764 à Versailles, ultime privilège, puisqu’il était interdit à un courtisan de mourir dans le lieu où résidait le roi et sa cour.

On raconte que, considérant le mauvais temps alors que le convoi funéraire de Jeanne-Antoinette quittait Versailles pour Paris, Louis XV aurait fait cette remarque : «La marquise n’aura pas beau temps pour son voyage» et voyant le cortège s’éloigner sans avoir pu rendre officiellement hommage à celle qui avait été si longtemps sa confidente : «Voilà les seuls devoirs que j’aie pu lui rendre !».

Source : wikipedia

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